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Dans Bangkok jusqu'au cou

Chers amis lecteurs, bonjour !

 

Poursuivons aujourd'hui notre voyage à la découverte de Bangkok.

Au programme, des massages revigorants, des tuk-tuk décoiffants, des bouddhas géants, des promenades en pirogue, des crêpes Suzette, du riz gluant et ce n'est pas tout...

 

Alors, prêts pour un 3ème épisode ?

 

Bonne lecture

et bon printemps !*

 

Mercredi 17 février 2016.

Dans Bangkok jusqu'au cou...

 

Derrière les barreaux verts du balcon, je domine le quadrillage de la piscine et des immeubles tout autour. Le plus haut compte 32 étages dont 4 étages de parking.

Ça sent bon l'huile de massage. J'ai encore le dos et les épaules tout chauds.

1 heure à me faire palper vigoureusement par une adorable petite bonne femme, à me faire marcher dessus à 4 pattes et même à me faire taper à coups de poing ! Qu'est-ce que ça fait du bien ! On aurait dû le faire dès notre arrivée de l'aéroport. J'ai l'impression que mes pieds et mes mollets ont dégonflé d'un coup. 300 bahts l'heure de massage, soit 7.50€ ... ça les vaut !

C'est donc ainsi que nous débutons cette journée à Bangkok.

La deuxième, hier, fut notre vraie première journée.

Levés à 11h, nous avons tout de même pu sauver notre petit-déjeuner malgré le délai dépassé. Café, oeuf au plat (ou presque), jambon blanc et saucisse (ou presque), tomate, concombre, 2 tartines... et mon jus d'orange ?

Pour digérer tout ça, rien de tel qu'un petit plouf dans la piscine, au 4ème étage.

15h, il est temps de se mettre en route à la conquête de Bangkok. Première étape, la gare. Nous devons réserver le train couchette pour Chiang Mai pour le lendemain.

Le hall de la gare est rempli de personnes qui attendent, de panneaux lumineux et sonores. Il y a aussi des gens qui nous guident pour choisir la bonne file d'attente.

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Et puis tout d'un coup une musique se met à fanfaronner. Tout le monde s'arrête, nous on ne sait pas trop... On comprendra plus tard que c'est l'hymne national diffusé tous les jours à 7h et 18h dans les lieux publics.

La musique s'arrête, le hall de gare reprend son rythme de fourmilière et nous on atteint enfin un guichet.

Malheureusement, les trains sont complets à l'aller comme au retour, ou bien ils sont trop chers, ou bien encore les trois couchettes sont réparties dans des wagons différents. Nous prendrons donc le bus (pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font !).

Après quelques parlementations avec un très gentil monsieur aux dents de devant manquantes, ce qui compliquait un peu la compréhension de son anglais-thaï, nous sommes repartis de la gare avec une enveloppe dont la valeur était estimée à 8500 bahts, soit 232.5€. A l'intérieur, 3 allers/retours Bangkok-Chiang Mai, 2 nuits pour 3 à l'hôtel SK House et 3 tickets pour le taxi effectuant la liaison arrêt de bus-hôtel, dans les 2 sens. On a dit banco !

Puis ce fut l'heure du premier tuk-tuk, depuis la gare jusqu'au temple de Wat Pho.

On nous explique qu'avec le "traffic  jam", ça risque de prendre un peu plus de temps. Mais nous parvenons finalement à négocier un super tarif : 100 bahts.

Et c'est parti pour 15 minutes de course folle, cheveux au vent, à slalomer entre les taxis de toutes les couleurs, les bus déglingués qui puent du cul et les deux-roues qui pétaradent dans tous les sens ! Heureusement, il y a un filet sur le côté droit. On frôle les voitures, on se colle à leurs pare-chocs. Alors on fait confiance au chauffeur, à priori il sait ce qu'il fait. Je me rassure en me disant que je n'ai jamais entendu parler d'accidents de tuk-tuk. Si c'était récurrent, on en entendrait parler jusqu'à Bègles, c'est sûr.

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Le petit bolide nous arrête devant les remparts blancs de Wat Pho. On se recoiffe un peu, on paye le chauffeur puis on pénètre dans l'enceinte aux 1000 bouddhas. 100 bahts l'entrée pour visiter ce temple immense dont une salle emprisonnant un bouddha géant et doré, allongé sur le côté.

Le pauvre. Il est peut-être adulé mais ça ne doit pas être bien drôle de voir passer des centaines de badauds tous les jours, pieds nus et épaules couvertes. C'est peut-être pour éviter de lui en rajouter une couche qu'il est déconseillé de se prendre en photo devant lui et même de s'en servir comme objet de décoration.

Zut, la boutique de souvenirs est fermée lorsque nous sortons du temple ! Qu'à cela ne tienne, juste en face la toute petite échoppe tenue par deux mamies fera l'affaire : une étole en soie, un petit sac à paillettes, deux pantalons larges de touristes et une paire de tongs. Le tout servi dans de gros sacs en plastique bien épais qui finiront dans la rivière.

La rivière, au bord de laquelle nous entamons la soirée. Petite bière Chang bien sûr, puis brochettes de poulet et riz gluant en regardant passer les bateaux. Il y en a de toutes sortes. Des gros, des petits, des qui transportent des touristes, des qui transportent de la marchandise. Des petits à peine visibles dans l'obscurité du fleuve, des plus gros qui servent à manger ou à boire, des encore plus gros qui font tout ça sur 3 étages avec orchestre ou DJ et néons rose fluo.

Et si, avant de rentrer, on se faisait un petit dessert ou une petite soupe ?

C'est sur la terrasse de l'Amorosa, qui offre une vue imprenable sur le Wat Arun en réparation, que nous nous installons. Une coupe de glace fraise-coco accompagnée d'un fruit étrange à mi-chemin entre le kiwi et la pastèque ; une soupe aux épinards bien  verte ; une crêpe Suzette, oui oui, une crêpe Suzette, la première de ma vie et sa boule de glace à la vanille.

C'est pas donné mais ça valait le coup d'oeil et de langue !

Il est l'heure de rentrer à la maison. Ce soir, les négociations avec les tuk-tuk sont vaines. Nous ne descendrons pas en dessous de 150 bahts. De retour à l'hôtel, petit point sur le programme du lendemain, réservation de l'hôtel à Kho Chang, check des mails et gros dodo.

Nous revoilà donc à notre troisième journée en Thaïlande.

Après la séance de massage énergique, nous descendons à la station Silom pour rejoindre un embarcadère quelque part près du fleuve. A la sortie du métro, un gentil monsieur, encore un, nous écrit sur un petit bout de papier comment faire pour se rendre à un bateau qui fait des balades sur les khlongs. Avec lui, le tuk-tuk n'est plus qu'à 40 bahts. Vraiment sympa le monsieur !

Arrivés sur place, nous réservons notre promenade : 2200 bahts pour 1h30. C'est plus cher que ne l'indiquait le Routard 2010 mais c'est dans les prix du gentil monsieur.

Nous voilà donc partis pour plus d'une heure de voguage sur les eaux pas très catholiques de Bangkok.

Chao Praya, l'autoroute fluviale, d'où l'on peut admirer les buildings immenses de toutes les formes, les maisons anciennes qui se trempent les pieds juste en-dessous et les sacs plastiques qui flottent un peu partout. Au bout d'un petit moment, notre pirogue bifurque sur la droite vers une écluse, la porte d'entrée d'un khlong.

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Nous pénétrons alors au coeur d'une Bangkok insoupçonnée. Son visage a changé tout d'un coup. Si l'on oublie un peu le bourdonnement de notre moto flottante, on entend presque le silence.

De belles maisons côtoient de pauvres baraques en bois et en tôle, la plupart sur pilotis, quelques unes le bac dans l'eau. L'eau, toujours aussi sale et pourtant comme il semble paisible de faire une sieste sur un hamac suspendu entre deux arbres !

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Une vendeuse de chinoiseries avec son joli chapeau en bambou nous accoste. Non merci, pas besoin d'éventail "fait main" ni d'éléphant en bois miniature. Peut-être une bière pour le chauffeur de la pirogue, puis la promenade reprend, au rythme des vagues des autres bateaux qui nous croisent et nous dépassent.

Soudain, une meute de poissons voraces nous saute aux trousses ! Ça ne dure pas longtemps mais on croirait tout d'un coup que le canal se transforme en jacuzzi !

Nous franchissons l'écluse de sortie et retrouvons l'effervescence du fleuve. La pirogue tangue, saute, vole mais nous arrivons à bon port.

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Chinatown, c'est là que nous descendons.

Moi j'ai une petite faim, je croquerais bien dans des morceaux d'ananas frais. Les voilà qui me tendent les brochettes, pour 20 bahts.

Il nous reste encore 3 heures avant de rejoindre la gare.

Alors plongeons gaiement dans le souk chinois qui ne vend rien au détail. Des bracelets par paquets de 10, des taille-crayons dont le prix baisse si on en prend beaucoup...mais beaucoup trop !

18h, un dernier tuk-tuk à 50 bahts et nous voilà à la gare. Ce soir, le bus de 20h30 nous emmène à Chiang Mai.

Juste avant, une (petite ?) bière au bar "Chang", en plein milieu d'un rond-point, où le serveur fait le show à lui tout seul...

 

La voisine, le 17/02/2016.

 

 

 

 

 

 

 

 



20/03/2016
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