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Le pied dans Bangkok

Chers amis lecteurs, bonsoir !

 

Mais pas le temps de blablater,

tout de suite la suite...

 

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Déconnexion

Mardi 16 février 2016.

Je crois que j'ai mis le pied dans Bangkok...

 

L'eau est revenue devant moi. Contenue dans un bassin carrelé. Elle est claire, transparente, propre.

Tout autour, de grands immeubles s'élèvent et cachent presque tout le ciel. Des centaines de lignes verticales, horizontales, des quadrillages blancs, noirs, gris, bleus, orange...

Près de 48 heures sont passées. La température a grimpé, le paysage et la langue ont changé.

Nous sommes à Bangkok depuis hier.

Après un petit tour dans la machine à voyager dans le temps et dans l'espace.

Il a fallu rester longtemps assis dans le ventre de la grosse bête, manger et dormir aux heures imposées, essayer de trouver de quoi s'occuper pour oublier que 12000 mètres nous séparent du sol et pour faire avancer le temps plus vite.

Il  fallu chasser pendant près de 11 heures l'énorme cigarette qui ondulait derrière mes paupières, accepter d'être non fumeur le temps de traverser une partie de la planète.

Une fois à terre, il a fallu marcher encore un peu, sous le soleil et cette chaleur nouvelle, presque oppressante tant elle était soudaine. Oui, il a fallu perdre ses petits petons déjà tout gonflés dans les rues étouffantes et bruyantes de Sutthisan, demander à des locaux de nous indiquer l'hôtel avant de se rendre à l'évidence qu'ils n'en savaient pas plus que nous...

Et puis enfin, nous sommes arrivés à destination ! Au Watana Hotel, notre première maison.

Nous nous sommes aussitôt tous les trois jetés dans les bras grands ouverts des lits de notre chambre. Comme prévu, je commence déjà à perdre la notion du temps. Mais je sais encore compter et avant de fermer les yeux, j'en suis à un peu plus de 25 heures sans dormir. Ces 5 heures de sieste vont me faire du bien !

A notre réveil, le jour est tombé derrière les immeubles et nos corps dégoulinent de transpiration.

Quelle heure est-il ? Ici ? A Paris ?

Je dois arrêter de penser en heures françaises. Mais mon estomac a un peu de mal à s'y faire.

Il faut pourtant se mettre au pli d'ici. Sortons manger un bout !

C'est dans les environs du quartier chinois que nous dégustons notre premier plat thaï, escortés quasiment jusqu'à nos assiettes par une dame adorable, croisée dans la rue comme ça par hasard alors qu'elle rentrait chez elle des sacs de courses à la main.

Des noodles au porc et au poisson, accompagnées d'une bière Chang achetée au Seven/Eleven d'à côté.

Installés sur une petite table de camping et des tabourets en plastique, sous des kilomètres de câbles électriques roulés grossièrement, nous nous régalons dans la chaleur encore moite de cette première soirée.

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 Bien que flottant toujours dans une bulle de coton invisible, nous décidons de visiter Chinatown et ses rues grouillantes et animées, toutes décorées de guirlandes et de lampions rouges et dorés.

Quelle effervescence ! Nos yeux, nos oreilles et nos narines en prennent plein la vue !

On vend de quoi manger et boire à chaque pas. Les odeurs se mélangent dans la lumière chaude des restaurants et des commerces ambulants.

Au milieu de tout cela, le flot continu des taxis roses ou jaunes ou verts, des scooters et des tuk-tuk tente de se frayer un passage.

Nous étions prévenus, ici le piéton n'est pas prioritaire et c'est peu de le dire !

23h30. Il est l'heure de rentrer en métro à la maison.

Je sens déjà que malgré sa chaleur, la nuit sera bonne...

 

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La voisine, le 16/02/2016.

 



17/03/2016
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